Réussir

Ce mot éveille en nous toutes sortes de sensations étranges, n’est ce pas?

Nombre de mes ami.es, client.es ou des personnes que je croise ont un rapport complexe à la réussite. Certain.es n’y pensent jamais, d’autres en perdent le sommeil, sans parler de celles et ceux qui préfèrent ignorer le sujet. La semaine dernière une de mes amies m’a fait part d’une anecdote qui avait totalement bousculé sa confiance en elle et en son business. Un homme d’un groupe de professionnels auquel elle appartient lui a dit que si après deux ans en micro entreprise elle n’était pas parvenu à générer assez de chiffre d’affaire pour passer en entreprise alors elle avait échoué et ferait mieux de tout arrêter.

Alors… comment vous dire… mon sang n’a fait qu’un tour!

Comme vous tous.tes on m’a appris et donner de nombreux critères pour mesurer ma réussite, grâce au travail que j’ai fait sur moi j’ai appris à les reconnaitre et à me les approprier selon mes propres choix. Mes grand-parents, mes parents, mes amis, mes collègues… tous m’ont partagé des critères de réussite qui reflètent leurs propres croyances. Tous ces critères ne sont pas à jeter à la poubelle mais il est important de comprendre d’où ils viennent et de choisir quels sont ceux qui ont leur place dans la définition que je me crée de la réussite. Car oui, nous pouvons créer notre définition de ce qu’est la réussite – au delà de pouvoir, nous nous le devons à nous-même.

Le premier point, et je pense qu’on ne le répète jamais assez : faites les choses comme vous l’entendez et ne laissez pas les autres vous dire ce que vous êtes supposé.es faire. Il ne s’agit pas d’un appel à l’égocentrisme, mais bien d’un appel à faire confiance à votre intuition et respecter vos choix. Il est question de prendre soin de vous et de valorisez qui vous êtes et ce en quoi vous croyez. Personne ne plait à tout le monde et c’est parfait comme cela, donc pas besoin de chercher à satisfaire l’ensemble de votre entourage. Accepter qu’on ne fait pas l’unanimité et que chacun a son propre mode de fonctionnement est un pas crucial.

Le deuxième point est de comprendre le système de valeur qu’on a construit à travers notre éducation et notre vie en général. Il s’agit ici de faire le point sur l’échelle de mesure qu’on utilise pour évaluer notre degrés de réussite. Cette échelle est construite à partir de nos croyances, de nos valeurs et nous permets de juger nos accomplissements. Selon les personnes cette échelle prend en compte divers critères : résultats financiers, conséquences émotionnelles, impact social, etc.

Le troisième point est simple : nous construisons notre propre échelle. Libre à vous de choisir quelle sera la vôtre et d’en changer en cours de chemin. A mesure que nous approchons de l’idéal que nous nous fixons celui-ci va évoluer en fonction des obstacles et des différentes étapes sur le chemin. Cela signifie qu’à n’importe quel moment cet idéal peut changer et la façon de mesurer ce qu’on accomplit aussi. Vous êtes donc la ou le seul.e à fixer vos critères de réussite, si ceux de la personne en face sont complètement différents peu importe.

 

Je suis intimement persuadée que quels que soient nos rêves, nos objectifs, nos valeurs et nos croyances nous sommes tous.te.s capables d’empathie. Ainsi lorsqu’on tente de vous imposer une définition de la réussite, il n’est pas nécessaire de remettre en question la vôtre. Toutes les définitions peuvent cohabiter, l’important est de ne pas perdre de vue la vôtre.

Voilà je dédie cet article à G. qui se reconnaitra, comme elle revenez y à chaque fois qu’on vous fera douter de vos accomplissements.

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